Une enquête nationale menée en 2016 par FACCO/KANTAR-TNS révèle que 49.5% des ménages français possèdent au moins un animal de compagnie, soit presque un foyer français sur deux. La même étude précise que la population d'animaux familiers en France est estimée à presque 63 millions, soit presque équivalente que la population française. Les besoins en soins vétérinaires s'amplifient et le nombre de cabinets spécialisés augmente. En 2017, selon l'observatoire national démographique de la profession vétérinaire, la médecine et la chirurgie animale se pratiquent au sein de 8050 établissements spécialisés.
A l'instar des soins médicaux et hospitaliers classiques, les structures médicales spécialisées dans les soins vétérinaires exigent l'application des mêmes protocoles strictes d'hygiène et les mêmes codes de déontologie y sont appliqués. Fournir un environnement sain en permanence est essentiel et le fruit d'un travail continu. Pour cela, l’aménagement intérieur doit être étudié en fonction des contraintes rencontrées. Et il n'est pas si simple de garder un environnement propre lorsque les patients sont à poils et à plumes....
La conception des bâtiments doit intégrer de multiples critères, comme une l’hygiène irréprochable pour garantir la sécurité des actes vétérinaires, choisir des finitions résistantes et durables sans pour autant négliger l'apparence des locaux pour les rendre accueillant.
Quels sont les moyens qui permettent de protéger la structure d'un cabinet médical vétérinaire et de le conserver dans son état initial dans le temps ? Toutes les zones de l'établissement ont-elles les mêmes besoins en matière de finition ?
Espace par espace, faisons le point sur les moyens existants pour préserver et protéger un bâtiment qui soigne et qui héberge les animaux.
1. Maintenir des espaces communs propres
L'accueil, les salles d'attentes et les couloirs d'une clinique vétérinaire voient défiler un grand nombre d'espèces animales, du chat à la souris en passant par l’iguane. Cette diversité laisse planer à chaque nouvelle entrée dans le cabinet une probable confrontation entres les animaux les plus agressifs et augmente le stress avant les examens des animaux les plus effrayés.
Ces comportements sont auto-entretenus et induits par l'odorat très développés des animaux. Ce sens toujours en éveil est d'autant plus sensible aux phéromones d'alarme libérés par l'état de panique de l'animal. Cette fonction cognitive défensive signale aux autres membres d'une espèce la présence d'un prédateur à l'aide d'un message olfactif clair. L'instinct et le comportement de l'animal sont directement impactés par ce cercle vicieux difficile à contrôler pour le personnel de la structure vétérinaire.
Des vecteurs d'émotions additionnels tels que le trajet préalable et la douleur que l'animal peut ressentir, si l'objet de la visite n'est pas un examen de routine conduisent aussi à des incidents dans les parties communes des cabinets tels des déjections, régurgitation ou des jets d'urine répétés.
Pour s'affranchir des conséquences de ses contraintes et les limiter au maximum, il convient d'opter pour des menuiseries et des huisseries d'intérieures non poreuses, facilement lavables et résistantes aux produits désinfectant forts et corrosifs.
Les panneaux muraux Acrovyn® ont été développés pour les environnements où l'hygiène est une exigence. La matière évite le développement des bactéries et est très facilement lavable. Teintées dans la masse et étanches, les plaques Acrovyn® supportent les nettoyages à la vapeur et des cycles de lavages quotidien, requis en milieu médical.
2. Un bloc opératoire propre dans tous les recoins
Lors des hospitalisations et des interventions chirurgicales, le bloc opératoire mais aussi les environnements de préparation et de convalescence des animaux doivent être protégés au maximum face aux risques d'infections nosocomiales et post-opératoires. Choisir des matériaux non poreux et qui se désinfectent s'avère essentiel.
La surface lisse et inerte des revêtements muraux en inox empêche, par exemple, la prolifération des bactéries et des moisissures. Plus performant encore, les panneaux de protection murale Acrovyn® Bactéricide ont la capacité de tuer les bactéries par simple contact. Ce revêtement mural unique assure ainsi que les. espaces soient protégés des bactéries, des virus ou des germes à l'origine des infections. Leur mise en œuvre bord à bord à l'aide de joint silicone renforce le barrage microbiens.
3. Prévenir les risques de transmissions dans les couloirs et dans les salles de consultations
De nombreux animaux peuvent être porteurs d’agents pathogènes transmissibles à l’homme. Ces maladies et infections, les zoonoses sont répertoriées selon leur type en fonction de l'agent pathogène et du mode de transmission. Pour citer quelques exemples, les zoonoses les plus connues sont la tuberculose, la toxoplasmose, la maladie de lyme, la gale, ou encore le tétanos.
Lorsque le parasite s'inocule par contact il faut être vigilant dans la conception de l'aménagement et anticiper le parcours d'un animal porteur d’agents pathogènes à l'intérieur du cabinet. Par exemple, les animaux qui ne sont pas transportés dans des caisses, comme les chiens, ont tendance à raser les murs de l'entrée jusqu'à la salle de consultation. Ce comportement est lié au stress de l'animal mais aussi à son instinct. Il marque ainsi son territoire. Ce caractère mimétique développé par certaines espèces animales augmente les risques de contamination entre les animaux par un simple contact avec les murs. Les boxs du chenil et la zone d'hospitalisation doivent aussi appréhender ce type de contamination lors de leur conception.
Les salles de consultations et les couloirs sont aussi sujets à d'autres comportements animaliers récurrents qu'ils convient d'anticiper. Par exemple, à l'issu d'un diagnostic les vétérinaires administrent souvent la première dose du traitement ou une solution désinfectante. Si il s'agit d'une solution auriculaire, le réflexe de l'animal est sans appel : il se secoue vigoureusement la tête et des projections encore infectées sont constatées sur les murs et les planchers.
Pour minimiser les risques de transmissions aux personnels soignant, aux propriétaires et aussi aux animaux en visite au cabinet, il convient tout autant pour ces espaces d'appliquer des protocoles d'hygiènes stricts et cela n'est possible qu'avec des revêtements de murs et de sols lavables. Choisir de protéger les murs sur leur mi-hauteur inférieure avec des revêtements spécifiques et robuste, tels que des panneaux de protection murale s'avère encore une fois à la fois pratique, sécurisant et hygiénique.
4. Conserver l'aspect de locaux neufs pour longtemps
Outre les impératifs sanitaires induits par l'exercice d'une profession médicale, conserver des locaux propres et impeccables aux yeux des propriétaires conditionne aussi l'image du cabinet et contribue à la confiance qu'ils y accordent. C'est même le principal indicateur d'évaluation d'un maître pour jauger au premier coup d'œil la qualité du cabinet et la rigueur prodiguée au sein de l'établissement.
Les murs des parties communes d'une clinique vétérinaire (couloirs, salles d'attentes, chenil…) sont cependant soumis à rudes épreuves. Sous l'emprise de la panique et de la peur, les animaux peuvent se débattre et des coups de laisses peuvent heurter les murs. Et à cela il faut aussi intégrer le fait que de nombreuses caisses de transport, plus ou moins encombrantes empruntent le même passage et occasionnent des dégradations murales visibles lorsqu'elles se heurtent contre les murs. Ces frottements plus ou moins intenses éliment le plâtre et la peinture murale en surface à la hauteur du passage. L'esthétique et l'image du cabinet sont immédiatement et irrémédiablement dégradés.Si lors de la conception du cabinet des protections murales telles que des pare-chocs mis en œuvre sur un revêtement mural non poreux, les risques de dégradations murales sont écartés.
5. Décorer l'espace
Bien que la perception des couleurs chez les animaux soit différente de la nôtre, certaines couleurs agissent sur les comportements animaliers au même titre que chez l'humain. Chaque spectres de couleur, visible ou non, profuse une onde électromagnétique perçue et transcrite par les yeux et le cerveau. Les chiens et les chats ne distinguent pas le rouge. Cependant cette nuance rehausse l’agressivité des chats. Ils sont plus sensibilisés par des couleurs comme le bleu et le jaune. Selon la comportementaliste animalier Marie-Hélène Bonnet , le jaune stimule l'appétence des animaux âgés et les bleus ou les violets ont tendance à apaiser et à calmer les animaux.
Il est essentiel de considérer que l’environnement de travail quotidien du personnel soignant et les vétérinaires. C’est un métier éprouvant sur l’aspect émotionnel et la décoration et les couleurs choisies contribuent aussi à l'épanouissement et à la qualité de vie au travail de l’ensemble du personnel de l’établissement.
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